Qui nous sommes ?

Fondateur et Saint-Patron

Frédéric Ozanam (1813-1853)
Fondateur de la Société de Saint-Vincent de Paul
Frédéric Ozanam est né à Milan le 23 avril 1813. Dès son jeune âge, ses parents vont s’installer à Lyon, sa véritable patrie. D’une santé fragile, son enfance s’assombrit par la mort de sa sœur alors qu’il n’a que 8 ans. Ses parents sont très pratiquants et font la charité de façon assidue.

À 18 ans, il entre à la Sorbonne à Paris et participe au cercle littéraire d’Emmanuel Bailly où dominent les athées et les anti-catholiques. Le 23 avril 1833, concrétisant une idée lancée par l’un de ses confrères d’études, il fonde la conférence de charité avec six autres personnes.

Il fait de longues études obtenant, à la fin, un doctorat en littérature et un autre en droit. Il devient un étudiant fort connu et il est nommé professeur à la Sorbonne à l’âge de 27 ans étant ainsi le plus jeune professeur de la célèbre université. Pour ses études, Frédéric voyage beaucoup et devient polyglotte. Profitant de ses nombreux voyages, il stimule le développement de la Société de Saint-Vincent de Paul en fondant de nombreuses conférences. En 1848, il lance le journal catholique L’Ère nouvelle avec Lacordaire.

Il meurt à Marseille le 8 septembre 1853 à peine âgé de 40 ans. Il a été béatifié à Paris par le pape Jean-Paul II le 22 août 1997.



Vincent de Paul (1581-1660)
Saint patron des œuvres charitables
Natif de Pouy en Gascogne d’une famille d’agriculteurs de la petite noblesse, il montre de l’intérêt pour les études assez tôt dans sa jeunesse. Ses parents l’encouragent donc à faire des études pour la prêtrise. Ordonné prêtre en 1600, il est envoyé dans les paroisses les plus reculées et les plus pauvres. Malgré tout, grâce à son intelligence et certainement à de bonnes relations, il réussit à se hisser parmi les grands du pays. Il fait partie du conseil de conscience de la reine Marguerite de Valois (la reine Margot).

Au début du XVIIe siècle, les populations rurales françaises sont plus près du paganisme que du christianisme. La royauté et l’église de France tentent de « rechristianiser » les masses. Les actions de M. Vincent s’inscrivent dans ce processus. Il participe d’abord à la formation des membres du clergé puis il fonde plusieurs œuvres et congrégations qui poursuivent un double but : l’aide charitable et la « christianisation » du peuple. Parmi celles-ci, on compte la Congrégation de la mission (les lazaristes) en 1625 et les Filles de la charité (sœurs de Saint-Vincent de Paul) en 1633.

Il meurt le 27 septembre 1660 à l’âge de 80 ans. En 1885, M. Vincent est canonisé et devient le saint patron des associations charitables.

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